La Caisse unique et sociale refusée par le peuple

Les électeurs et électrices suisses ont donc refusé le projet de la Caisse unique et sociale de manière massive.
Tous ceux qui avions participé activement à la récolte de signatures et à la campagne, regrettons cette décision.
L’arrogance des opposants, les moyens financiers disproportionnés qu’ils ont utilisés pour combattre ce projet social démontrent la peur que celui-ci a engendrée chez les assureurs et dans les partis de droite. En effet, la Caisse unique et sociale est un projet pour une société différente, axée sur la solidarité et la répartition des richesses. Elle aurait permis de percevoir qu’une société plus égalitaire est possible. Mais les assureurs auraient perdu non seulement de l’argent mais en plus des immenses sommes d’argent qu’ils gagnent malgré que la LAMal dit expressément que l’assurance de base ne doit pas générer de bénéfice.
L’objectif de l’initiative de sortir l’assurance-maladie de base des mains des assureurs privés n’a pas été perçu. Les assureurs ont joué sur la peur d’une hausse des coûts pour certaines catégories de la population, alors que l’initiative posait deux grands principes : la socialisation de l’assurance maladie et la prime en fonction des capacités financières.
Le choix de l’électorat risque de renforcer les tenants néo-libéraux de la privatisation maximale de ce domaine. Ainsi le choix du médecin sera mis en cause, comme le sera aussi le catalogue des prestations. L’objectif de ces milieux est de réduire la portée de l’assurance obligatoire, pour favoriser les assurances complémentaires privées qui sont le gagne-pain des assureurs, dont le but principal est le bénéfice et non pas le bien-être général de la population.
Nous saluons l’acceptation de l’initiative dans les cantons du Jura et de Neuchâtel.

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