L’achat de matériel par le service public n’est pas simple. Il ne faut pas seulement se préoccuper que les entreprises du lieu trouvent du travail, mais encore, qu’elles paient les assurances sociales, qu’elles ne soient pas trop chères, etc. Beaucoup de critères qui doivent être énoncés lors de l’appel d’offre.
Mais le critère principal ne peut être uniquement le prix. Pourtant, lors de sa réponse à la question N° 52 posée par Florence Germond à la Municipalité de Lausanne, celle-ci répond que “le prix demeure en effet un critère de choix prépondérant”. Même lorsque la quantité ne suffit pas pour faire influencer les marchés, nous pouvons avoir des critères qui tiennent compte des employés des entreprises auxquelles nous donnons du travail.
Au nom du sacre saint Développement durable la Municipalité doit reprendre à son compte les conclusions de l’enquête menée par Action de Carême et Pain pour le Prochain. Elles sont claires et objectives. Nous ne pouvons soutenir des entreprises qui font travailler des enfants. Certaines sont mondialement connues pour faire baisser les prix en offrant des condition de travail dignes d’une époque révolue.
Nous ne pouvons pas nous féliciter d’avoir diminué la fracture numérique en soutenant des entreprises qui offrent des conditions de travail honteuses à leurs employés. Le prix moins cher ne peut pas cacher l’exploitation de ses employés, surtout pas des enfants !
La réponse de la Municipalité de Lausanne à cette question nous fait honte, mais surtout nous met devant la question : comment faire pour bien faire ? Qui choisir ?
Lisons le rapport d’Action de carême et pain pour le prochain ici et surtout écrivons à la municipalité de lausanne pour lui montrer notre rage.
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