Votation du 1er juin: l’argumentaire du SSP

Nous vous livrons ici l’argumentaire su Syndicat des services publics qui s’oppose aussi à l’article constitutionnel «Qualité et efficacité économique dans l’assurance maladie».

Des caisses maladie toutes-puissantes ? NON!
Le 1er juin 2008, les citoyen-ne-s sont appelé-e-s à se prononcer sur un nouvel article constitutionnel au titre trompeur: «Qualité et efficacité économique dans l’assurance maladie».
Il s’agit d’un contre-projet à une initiative de l’UDC, que cette dernière n’a eu aucune difficulté à retirer puisque le contreprojet satisfait largement aux objectifs de son initiative.

Fermer des hôpitaux et couper dans les prestations ? NON!
En cas d’acceptation de l’article constitutionnel, presque tout le pouvoir de décision concernant le système de santé serait attribué aux caisses maladie. Les cantons devraient leur verser chaque année près de 8 milliards de francs, issus de nos impôts. Les caisses auraient de fait toute latitude pour déterminer quelles prestations les hôpitaux pourraient fournir et quels hôpitaux devraient être maintenus!

Laisser les malades chroniques sur le carreau ? NON!
Ce qui intéresse en premier lieu les caisses maladie, c’est de minimiser les coûts. C’est pourquoi elles veulent assurer un nombre aussi limité que possible de malades chroniques.
Grâce au nouveau pouvoir qu’elles obtiendraient, elles pourraient augmenter la pression sur les hôpitaux et les cabinets médicaux. Ainsi, les hôpitaux et les médecins qui traitent un nombre élevé de malades chroniques seraient forcés de réduire certaines prestations.

Baisser les salaires du personnel soignant ? NON!
Pour obtenir de bonnes notes de la part des caisses maladie, les hôpitaux et les cliniques devraient baisser leurs coûts. Cela entraînerait automatiquement une augmentation de la pression sur les salaires ainsi qu’une dégradation des conditions de travail. Le temps dont dispose le personnel pour s’occuper du bien-être des patient-e-s serait encore plus restreint qu’à ce jour.

Supprimer le libre choix du médecin ? NON!
Les caisses maladie pourraient prescrire à leurs assuré-e-s les médecins à consulter. Celles et ceux qui ne se plieraient pas à leur diktat seraient obligé-e-s de contracter une assurance complémentaire. Ils et elles devraient ainsi passer à la caisse, au seul profit des assurances maladie, qui en profiteraient pour accroître leurs bénéfices!

Payer 150 francs de plus par mois pour une assurance de soins ? NON!
Pour bénéficier de l’aide et des soins à domicile, il faudrait désormais contracter une assurance complémentaire, ce qui aurait pour conséquence un démantèlement de ce type de prestations. De même, les soins de longue durée devraient être assurés de manière séparée au moyen d’une nouvelle
assurance de soins. Ces changements provoqueraient une hausse massive des primes!

Augmenter les bénéfices des assurances et reporter les coûts sur les assuré-e-s, les patient-e-s et le personnel ? NON!
Les cantons, les organisations de consommateurs/-trices, les associations des patient-e-s, les syndicats et les associations professionnelles sont unanimes et disent tous:
NON au diktat des caisses maladie proposé par le nouvel article constitutionnel!
Le 1er juin 2008, votez NON !

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