Les CFF veulent en effet brader les salles des Cantons (382 m2, soit une capacité de plus de 300 personnes) et des Vignerons (120 m2) sur l’autel du profit. Ces locaux qui font partie du bâtiment de la gare de Lausanne, seront transformés en «shop» de toutes sortes et en bureaux. C’est la princesse qui devient un monstre.
Acidus dit «non» à la disparition de deux espaces hautement symboliques de l’histoire de notre région.
Ces lieux sont indispensables à la vie associative des Lausannois et des Vaudois.
Leur dimension, ample pour la salle des Cantons, leur accessibilité en transports publics ─ bus, métro et train ─ essentielle pour la capitale du canton, et le coût relativement modique de location en font des lieux irremplaçables aujourd’hui pour la vie associative de notre contrée.
Et surtout, intimement liées à notre vie sociale, conviviale et politique, ces salles aux charmes désuets sont chargées d’histoire. Elles ont abrité depuis plus de plus de 50 ans toutes sortes de manifestations: lotos, débats, assemblées de travail, réunions politiques et syndicales.
«On y a discuté, on s’est battu, on a changé l’histoire», a rappelé à ce propos Franz Weber.
Ces espaces de rencontre sont au service de la collectivité, ils font partie du service public. Ils répondent à un besoin social: de tels lieux se raréfient au fur et à mesure des privatisations, ce qui pousse à la désintégration sociale de notre société.
Nous refusons la vente de la mémoire de notre région à des sociétés à but lucratif, notre histoire n’a pas de prix, nous entendons bien la poursuivre ensemble.
Signez et faites signer la pétition !
L’association «Libérez la parole» (http://www.parolelibre.ch/) a mis sur pied une conférence-débat public le jeudi 9 octobre à 20h00 à la Salle des Vignerons de la gare CFF de Lausanne.
La pétition a recueilli plus de 1400 signatures et a été remise au président du Conseil communal de Lausanne.
A lire sur ce sujet l’article d’Alain Hubler
http://alainhubler.blog.24heures.ch/tag/salle