Il y a quelque temps, j’ai croisé une personne qui m’a raconté que, lorsqu’elle est absente, le facteur qu’elle connaît bien, dépose les paquets qui lui sont destinés derrière sa porte plutôt que de les rapporter au bureau de poste.
Récemment, Daillens reçoit un colis pour elle, mais ce jour-là, le facteur des colis est un remplaçant. Ne pouvant le lui remettre, Il ramène le paquet au bureau de poste de Sévelin et laisse un avis. Jusque-là tout est normal.
Comme elle ne savait pas quelle était la grosseur du paquet, et si elle pouvait le transporter sur son vélomoteur, elle a voulu téléphoner au bureau de poste. Il semble que ce n’est plus possible d’atteindre directement la poste de quartier, il faut passer par un numéro de centrale (0848 888 888).
Lorsqu’on téléphone à ce numéro gratuit, on aboutit dans un bureau, quelque part dans le canton de Fribourg. La personne qui répond ne peut évidemment pas fournir le renseignement. En fait, on aboutit à un bureau de réclamation pour le public, qui veut connaître la raison du téléphone avant de passer l’appel au bureau de poste du quartier (La standardiste prend-elle bonne note des réclamations afin de pénaliser les employés lors de l’obtention d’une prime à la fin de l’année ou d’une promotion?).
L’autre jour, je parlais de la poste à mon mari, nous comprenons que la poste doit se moderniser, mais la poste se transforme en grand bazar, comme celui qu’il y a aux fond du Village des Diablerets. On y vend de tout, des journaux à la lessive. Somme toute, la poste va-t-elle bientôt remplacer la Coop et la Migros ?
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