Impôts et service public : un lien direct

Acidus vous présente cet article convaincu que le lien entre notre association et ce qui arrive en Grèce est important : si nous voulons défendre les usagers des services publics, nous devons défendre le peuple grec et nous opposer à ce que l’Europe leur impose. Ce plan financier va entraîner la baisse des prestations et la baisse de la qualité du service public.

Grèce : non aux marchés financiers

Capituler face aux banques, ça suffit ! Le combat du peuple grec, sommé de payer pour les dettes des riches, c’est aussi le notre. Car partout les remèdes imposés aux populations, soi-disant pour sauver le système en place, ne sont que fuites en avant.

Les états européens, se sont affaiblis lorsqu’en 2008 ils ont renfloué les banques. Profitant alors de cette fragilité, ces mêmes banques, ont attaqué ces pays. Bilan: plus de fric pour les banques, moins pour les populations, (nous) qui elles paient l’addition.

Les origines de la de la dette en Grèce sont connues : les sempiternelles baisses d’impôts aux riches et aux entreprises (dogme qui en plus de 20 a prouvé son imbécillité économique) et l’évasion fiscale massive. 36 milliards d’euro grecs, seraient en Suisse, dit-on.
En revanche sauver l’économie Grecque, avec l’appui du FMI, c’est une affaire de plus pour les banques, grâce à des magouilles légales. En gros, la BCE (banque centrale européenne) n’a en principe pas le droit de prêter de l’argent directement aux Etats. Elle en fournit à bas prix aux banques, qui, à leur tour, le « revendent » aux pays donateurs, afin qu’ils puissent finalement subventionner la Grèce. Et chacun au passage de faire son bénéfice. La somme et ses intérêts sont ensuite réclamés à la population à travers des plans d’austérités, qui de plus asphyxient les services publics et la démocratie.
Or les alternatives existent. On peut prélever quelque sous sur le pharaonique budget militaire grec, prier l’opulente Eglise orthodoxe de payer des impôts, ou mieux encore, demander aux riches profiteurs de rembourser leurs propres dettes.
Les plans de rigueur sont immoraux, antidémocratiques et bêtes. Bêtes car ils ruinent les populations, privant ainsi le commerce de ses acheteurs, qui, eux, font tourner l’économie réelle.
Emmanuel Todd, le dit : nous ne sommes plus dans une crise économique mais dans une crise psychiatrique !
En fait chaque recul devant les marchés financiers les encourage à revenir à la charge. Il est temps de dire non.

Elisabeth Brindesi in Résistance

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