Aucun des dix districts vaudois n’a rejeté les PC Familles et les rentes-ponts. Et quatre présentent des scores supérieurs à 60%: Jura-Nord vaudois, Riviera-Pays-d’Enhaut, Ouest lausannois et Lausanne.
Plusieurs petits villages refusent nettement cet objet, comme Les Tavernes dans le district de Lavaux Oron, qui ne vote qu’à 29,17% pour le projet du Conseil d’Etat. A l’extrême inverse, la commune de Naz, sur le point de fusionner, l’accepte à 80%. Pourtant, son district du Gros-de-Vaud est celui qui approuve le plus mollement les PC Familles avec un 55,61% de oui.
Dans les villes, c’est Lausanne qui accepte le plus nettement cet objet avec 71,07% de oui (la capitale se distingue également en approuvant le salaire minimum à 60,81%). Les principales villes du canton se trouvent au-dessus de la barre des 60%, à l’exception de Pully avec 57,53%.
Dans les autres villes, la majorité en place de gauche ou de droite ne pèse sur le résultat final que d’une façon marginale. C’est ainsi que Montreux, redevenue bourgeoise, accepte les prestations complémentaires par 61,19% des voix, alors que Morges, ancrée à gauche, dit oui à 64,23%.
Il apparaît donc que la population vaudoise s’est divisée sur le sujet comme sa classe politique: une partie non négligeable de citoyens qui élisent à droite ont voté en faveur des prestations complémentaires pour les familles. Cette fracture de l’électorat de droite n’apparaît pas dans la répartition du vote sur le salaire minimum, où les partis du centre-droite étaient nettement plus unanimes.
J. FD/24 Heures
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