En Suisse, 20 francs pour faire garder son courrier à l’office, 42 francs pour un changement d’adresse définitif… Soit en gros deux fois plus que par Internet. Une manière de décourager les usagers d’utiliser les guichets. Que La Poste pourra fermer, en continuant de supprimer des emplois pour arrondir son profit..
Raymon Berthoud, Gauchebdo n° 4, 27 janvier 2012
Exorbitants les nouveaux tarifs de certaines opérations postales effectuées au guichet !
Publié 4 février 2012 dans La Poste2 commentaires à “Exorbitants les nouveaux tarifs de certaines opérations postales effectuées au guichet !”
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C’est un scandale total…
J’ai été faire un changement d’adresse ce jour: 42.- 10.- pour qu’il soit immédiat. Au final 52.- pour entrer trois lignes dans un ordinateur. Il s’agit clairement d’une dérive pire encore: il est possible de le faire sur internet pour 30.- mais il faut attendre 2 jours après avoir crée un login sur le site de la poste !! Au final une prestation sur-tarifée à laquelle il est impossible d’échapper: C’est plus du service public!!
La Poste abuse complétement de sa position: Elle jouit d’un monopole qu’il lui ramène des revenus confortable, en plus elle licencie pour servir des salaires de nabab à ses cadres. Pour moi il faut choisir: Soit la Poste a un monopole mais il faut que ces tarifs soit sous une véritable surveillance soit on libéralise ce marché du courrier et on laisse ainsi la poste faire ses tarifs exorbitant mais au moins on laisse la possibilité à d’autres entreprises de faire moins cher mais là ça devient vraiment une arnaque !!
Vous avez raison de vous plaindre de La Poste qui depuis des années tarifique des services qui étaient avant gratuits ! Mais libéraliser est une fausse solution : cela amène d’autres problèmes plus graves, des salaires en baisse et des licenciements surtout… regardez la téléphonie. Combien d’emplois y avons-nous perdu ? combien de chômeurs y avons-nous gagné ?
Mais les banques font de même et les municipalités aussi qui font que beaucoup de petits services deviennent payants. Une manière déguisée d’augmenter les impôts ?