21 milliards de francs, c’est la somme que les caisses publiques du pays perdent chaque année en raison des allègements fiscaux. Au nombre d’une centaine, tous types confindus et profitant avant tout aux riches contribuables. Cadeau qui représentait, en 2009, 3 à 4% du produit intérieur brut (PIB). Et c’est l’Administration fédérale des contributions qui l’affirme. En soulignant que, ne figurant pas au budget, ces avantages accordés aux nantis sont invisibles et échappent ainsi au contrôle parlamentaire. Alors que les subventions aidant les moins bien lotis apparaissant, elles, clairement dans les postes budgétaires, sont susceptibles d’être contestées par les députés. Différence notable !
Roland Berthoud, Gauchebdo n° 9 du 2 mars 2012
Petit commentaire : combien manque-t-il dans les caisses des assurances sociales ? Combien nous manque-t-il pour que notre service public soit plus efficace, qu’il atteigne mieux tous les habitants de ce pays ? Avec 21 milliards de francs par année on pourrait remettre à flot les assurances sociales et le service public en quelques années !
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