Le débat sur les les forfaits fiscaux dévoile régulièrement un nouveau scandale !
Toujours plus fort, a-t-on envie de dire. Après les cas de Vale et d’Eaton, c’est au tour de Monsanto de se retrouver sous les feux de la polémique. Dans son édition de vendredi, l’hebdomadaire Vigousse a ressorti ce nom de la boîte noire du secret fiscal. Hier, le député Vert Raphaël Mahaim a déposé une interpellation pour savoir si «le champion du monde des OGM et des scandales sanitaires a aussi bénéficié d’exonérations fiscales?»
L’élu rappelle que cette société américaine est «le numéro 1 mondial des semences génétiquement modifiées». Son siège «Europe Moyen-Orient Afrique» est établi à Morges depuis 2004. Selon la presse spécialisée, le groupe y a fortement développé ses activités depuis 2008. En 2009, Le Temps a révélé que Monsanto avait demandé au Service vaudois de la promotion économique de ne rien dire à son sujet. Mais par la suite, Greenpeace et les Verts ont organisé des manifestations contre sa présence.
Dans son intervention parlementaire, Raphaël Mahaim résume son trouble: «On se demande comment les activités déployées par Monsanto à Morges profitent au tissu économique local. On a de la peine à s’imaginer comment d’éventuels allégements fiscaux pourraient être considérés comme une mesure intelligente de promotion économique. En outre, on relèvera que le Grand Conseil a exprimé à maintes reprises son opposition à la production d’organismes génétiquement modifiés dans le domaine agroalimentaire, tout comme la population vaudoise et suisse.»
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