TiSA, TAFTA… Le silence complice de la Télévision suisse romande !

Apéro citoyen devant la tour de la RTS pour dénoncer ce blackouttv

Vendredi 14 novembre dès 18h / Quai Ernest-Ansermet 20

Alors que le Dauphiné libéré annonçait plus de 2′000 participant.e.s, l’agence officielle suisse, l’ATS, nous réduisait à… 500. Seule la Télévision suisse romande, chaîne de la Radio-télévision suisse, la RTS, a fait mieux : son journal télévisé de 19h30 a purement et simplement ignoré la manifestation ! Circulez, y a rien à voir ! Seul son site en avait fait mention.

Questionnée sur ce manque d’intérêt pour une manifestation qui voulait attirer l’attention du public sur les tentatives de mainmise privée sur les services publics, y compris la RTS, une journaliste a exprimé sur facebook le point de vue de la rédaction qui a estimé que cette manifestation «n’était qu’un épiphénomène». Toutes et tous des symptômes accessoires ? Epiphénomène! D’après Le Petit Robert de la langue française, ce ne serait qu’un «symptôme accessoire qui se superpose aux symptômes essentiels» (). Nous voilà donc toutes et tous devenus accessoires par la grâce des responsables de l’information du service public ! Qui ont préféré, ce soir-là, ouvrir le journal de 19h30 sur la victoire d! e Federer avant de consacrer de longues minutes à l’inauguration du Pont de la Poya à Fribourg et aux tribulations d’un colon juif obligé de quitter sa maison de Gaza ! Alors que c’est dans la plus totale discrétion que se négocient des accords dans le dos des peuples -les négociateurs étasuniens de TiSA ayant carrément exigé que les documents de la négociation soient entreposés dans un bunker sous haute surveillance !-, par son attitude, le service d’information de la RTS se fait complice.

Les responsables de l’information violent la charte de la SSR ! C’est particulièrement choquant de la part d’une chaîne du service public, payée par la redevance et censée, d’après la charte de la SSR, la société suisse de radio-télévision, informer «de manière factuelle et transparente et [donner] la parole à tous les courants d’opinion» et proposer des programmes qui «témoignent de la diversité des besoins et des intérêts des majorités comme des minorités». Or, de toute évidence, déclarer épiphénomènale la manifestation du 11 octobre relève d’un parti pris qui est d’autant plus choquant que la RTS elle-même subit une attaque en règle de la part d’Avenir Suisse. Dans la droite ligne de ce qui se n&! eacute;gocie autour de TiSA, ce très libéral lobby propose tout simplement de réduire la RTS à un rôle de producteur d’émissions laissant ainsi le très lucratif espace cathodique aux télévisions privées, aux investisseurs qui espèrent en tirer des profits. Si la montagne ne va pas à Mahomet… Mais, puisque la rédaction de la RTS veut nous ignorer, les collectifs Stop TiSA et Stop TAFTA, organisateurs de la manifestation du 11 octobre, invitent toutes celles et tous ceux pour qui le service public ne doit pas être mis au service de sa destruction à venir prendre l’apéritif devant la Tour de la télé, quai Ernest Ansermet, le vendredi 14 novembre à 18h.

Soyons là pour faire savoir aux chefs de l’information que les chaînes télévisées du service public ne leur appartiennent pas, tout comme elles ne sont pas propriété des transnationales qui les convoitent !

Collectifs Stop TiSA Genève et Stop TAFTA

Soutenus par : ATTAC, Communauté genevoise d’action syndicale, Syndicat des services publics, Syndicat interprofessionnel des travailleuses et des travailleurs, UNIA, ADETRA, Cartel Intersyndical de la fonction publique, FAMCO, Gauche anticapitaliste, Les Verts, Mouvement vers la Révolution Citoyenne, Parti socialiste, Parti du Travail, solidaritéS

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