Conseiller d’État du canton de Vaud, Philippe Leuba s’est prononcé contre le démantèlement de La Poste dans notre canton. Prenons-le au mot, il faut qu’il s’engage ! Acidus
Le Conseil d’État prend ses distances avec le plan de fermeture des offices. «Il est certes moins drastique que celui qui touche le Jura, où la moitié des offices sont menacés, mais il est tout de même très considérable»
, lance le ministre PLR Philippe Leuba. «Nous l’avons dit et nous le répétons: on ne cautionnera aucune fermeture si elle n’est pas acceptée par les autorités communales, qui sont, elles, partie prenante dans cette procédure.»
Le conseiller d’État insiste: ces derniers mois, le Canton n’a pas participé à des négociations avec La Poste, «seulement à des discussions». «Nous voulions obtenir la liste des offices qui seront maintenus jusqu’en 2020, c’est chose faite. Nous voulions aussi connaître leurs critères et nous constatons avec regret que La Poste ne prend pas en compte le développement économique et démographique du canton, alors qu’elle planifie là son réseau pour l’avenir, pas pour le présent.» L’élu cite l’exemple de sa commune de Puidoux, en pleine croissance, accueillant un tout nouveau collège intercommunal. Et qui risque de perdre son bureau de poste.
Si la marge de manœuvre du Conseil d’État est étroite, celui-ci a pris les devants, explique Philippe Leuba. «Nous avons écrit à chaque commune concernée pour leur rappeler que nous les soutiendrons si elles s’opposent à la fermeture de leur office. Nous ne les laisserons pas seules, démunies face à La Poste et sommes à leur disposition pour les aider à faire valoir leur droit dans le cadre de la procédure qui s’ouvre à elles (ndlr: la saisine de PostCom, l’organe de surveillance du géant jaune). Je pense notamment aux petites communes qui n’ont pas de services juridiques.»
Alors, Monsieur Leuba, de quelle manière le Conseil d’Etat va soutenir les communes ? Quelles suites vous donnerez à cette proposition ?
C’est “trop mignon”…mais il faut un VRAI ENGAGEMENT!Pas seulement des déclarations à la presse à des fins électoraux. on a l’expérience dans le passé des élu-es qui prennent la parole lors de nos manifestations et au moment d’agir sont…effacés! Merci.