Une grande majorité d’agents en service ont débrayé lundi à Genève. Ils protestent contre une réévaluation salariale bloquée, selon eux, par l’exécutif genevois. Les agents ont exprimé leur mécontentement par rapport à des rémunérations jugées inadaptées à leur charge de travail.
Une centaine de policiers municipaux de la Ville de Genève, soit la grande majorité des agents en service, ont débrayé lundi, selon Damien Menetrey, président du Syndicat des polices municipales genevoises (SPMG). La Ville, elle, ne donne aucun chiffre. Les agents ont exprimé leur mécontentement par rapport à des rémunérations jugées inadaptées à leur charge de travail.
Le projet de réévaluation salariale est, d’après eux, volontairement bloqué par le Conseil administratif. Le syndicat dit n’avoir reçu aucune réponse malgré un ultimatum fixé à dimanche dernier. La grève sera donc reconduite mercredi et une assemblée se tiendra le 9 mars afin de décider de nouvelles actions.
L’exécutif n’est responsable d’aucun blocage, conteste Alexandra Lawi, du Département de l’environnement urbain et de la sécurité (DEUS). La réévaluation des APM s’intègre au projet de celle de toutes les fonctions en Ville de Genève, rappelle-t-elle. Et de souligner que ce travail n’a pu être mené à terme parce que les représentants du personnel ont déserté les négociations.
Toutefois, l’exécutif a proposé un nouveau processus de réévaluation salariale, qui doit être soumis jeudi à l’assemblée générale du personnel de la Ville. Cette solution est connue du SPMG depuis le 14 février, précise Mme Lawi. C’est pourquoi le DEUS regrette cette grève «inutile», qui ne peut «que ternir l’image de la police municipale».
Le Courrier, 26 février 2019, Sébastien Brunschwig
PHOTO PRÉTEXTE / JPDS
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