Il y a quelque chose de pourri dans le royaume… des assurances maladie !
a) Plusieurs études montrent une augmentation des primes qui est disproportionnée par rapport à l’augmentation réelle des coûts de la santé (sauf, évidemment, l’année où on vote pour une caisse publique…).
b) D’autres études (voir photo ci-dessous) montrent une capitalisation époustouflante de certaines caisses maladie, ce qui revient finalement à un transfert de revenu ou d’épargne de la population vers les réserves des assureurs.
c) Lorsque l’État solde les comptes des assurés en défaut de payement (ce qui est jusque là normal), les assureurs refusent de répondre à toute question comptable de l’État.
d) Et là, avec la réforme EFAS (financement uniforme des prestations ambulatoires et stationnaires), les assureurs, comme par hasard, ne sont pas appelés à participer de la même manière que l’État pour le frais des EMS et des soins à domicile, deux domaines en pleine “croissance”.
Même si j’étais pour une caisse publique, je peux parfaitement comprendre certaines craintes et arguments de l’époque exprimés par des personnes sceptiques.
Mais je pense que là il faut clairement que le pilotage du système revienne beaucoup plus en mains publiques et, pourquoi pas, en redonnant plus de poids aux cantons.
Et que les assureurs fassent leur job, c’est-à-dire un travail administratif et de contrôle de la facturation des prestations.
Merci à Armin Kapetanovic pour le texte
Joaquim Manzoni
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