Mercosur, CETA, Mexique, relocalisation : mobilisons-nous pour endiguer le virus du libre-échange.
En pleine pandémie de Covid-19, il ne manquait aucun dirigeant politique pour promettre à l’opinion publique qu’à la mondialisation incontrôlée succéderait un processus de relocalisation des activités jugées « stratégiques ».
Dans les faits, la Commission européenne a :
-annoncé en avril un nouvel accord de commerce avec le Mexique
-négocié en mai avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande,
-finalisé en juin le contenu de l’accord avec les pays du Mercosur en vue d’une ratification à partir du mois
d’octobre,
-remisé au placard toute référence à la “relocalisation”.
En parallèle, Emmanuel Macron, nouveau champion autoproclamé de la relocalisation, n’a rien trouvé à redire sur l’accord avec le Mexique ni sur les négociations en cours. Par contre, fin juin, devant la Convention citoyenne pour le climat, il a prétendu avoir “stoppé net” les négociations avec le Mercosur, ce qui est inexact : l’Allemagne en a fait une priorité pour la présidence de l’UE qu’elle exerce pour 6 mois depuis le 1er juillet 2020. Il a également balayé d’un revers de la main la proposition de la Convention visant à mettre fin au CETA, prolongeant ainsi une situation extravagante : le CETA s’applique depuis presque trois ans sans que le processus de ratification ne soit allé à son terme.
Depuis le début de la pandémie de Covid-19, le collectif Stop CETA-Mercosur et ses partenaires ne cessent d’alerter et de multiplier les initiatives pour mettre en lumière ce grand écart entre les paroles et les actes. C’est aussi le sens des actions menées par des militant.e.s de Greenpeace France, Confédération Paysanne et Attac France qui ce 23 juillet, à l’occasion des un an du vote du CETA à l’assemblée nationale (voir notre document « qui a voté quoi ? »), ont recouvert les permanences des députés ayant voté en faveur du CETA avec des affiches « Hypocrite du climat » et « CETA ou climat, vous avez (mal) choisi »
Retrouvez tous ces articles, appels et communiqués ci-dessous, et sur le site du collectif Stop Tafta.
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