Le Conseil fédéral rejette un plafond pour les salaires des cadres.Le salaire des cadres des entre-prises fédérales et proches de la Confédération ne doit pas être réglé par la loi. Le Conseil fédéral refuse d’introduire un plafond à un million de francs et d’interdire des indemnités de départ.
Le gouvernement reconnaît qu’il faut vérifier les salaires des cadres des entreprises proches de la Confédération, indique-t-il dans un rapport. Toutefois, le projet de la commission des institutions politiques du Conseil national est trop rigide.
Pour la commission, la rémunération des cadres et des membres des conseils d’administration des CFF, de RUAG, de La Poste, de la Suva, de Swisscom, de Skyguide et de la SSR ne devrait pas excéder celle d’un conseiller fédéral. Mais le projet inclut, en plus du salaire, les honoraires et l’ensemble des prestations en argent, comme celles de la prévoyance vieillesse. Le texte met en œuvre une initiative parlementaire de l’ancienne conseillère nationale Susanne Leutenegger-Oberholzer (ps, BL).
Le Conseil fédéral possède déjà les instruments adéquats pour piloter les salaires des cadres supérieurs et des organes de direction, précise le rapport. Il a également la possibilité de corriger le tir. De plus, la délégation des finances du parlement est informée chaque année des salaires grâce au monitoring des cadres.Par ailleurs, le gouvernement refuse également l’interdiction générale des indemnités de dé-part. Celles-ci doivent être utilisées de manière adéquate et peuvent être adaptées en fonction de la situation. Les salaires des cadres supérieurs des entre-prises appartenant à la Confédération ont pour la plupart légèrement baissé en 2019. ATS
Le Courrier, 23.10.2020
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