La Poste relève les salaires horaires des distributeurs d’imprimés publicitaires à 18,27 francs. syndicom juge que c’est un petit pas qui va dans la bonne direction, car les salaires restent bas. syndicom continuera à s’engager pour améliorer les conditions de travail dans cette branche et pour valoriser ce groupe professionnel.

Comme l’a annoncé aujourd’hui la Poste, elle relèvera le salaire horaire des employé-e-s de ses filiales, qui distribuent de la publicité non adressée. Elle corrige ainsi légèrement à la hausse les bas salaires, critiqués par syndicom, du personnel des entreprises Epsilon SA et Direct Mail Company AG (DMC). Les employé-e-s de DMC touchent actuellement 17,44 francs de l’heure et ce encore jusqu’à la fin de l’année. Chez Epsilon, l’assurance indemnité journalière maladie a en outre été supprimée. Matteo Antonini, membre du comité directeur de syndicom, commente la décision de la Poste ainsi: «L’augmentation salariale est d’abord une bonne nouvelle pour le personnel. Le relèvement des salaires est un premier pas, mais d’autres doivent suivre. Les salaires horaires restent très bas pour le marché suisse du travail.»

Une convention collective de travail est la prochaine étape

syndicom va désormais se concentrer sur les négociations d’une convention collective de travail avec les deux entreprises. La conclusion d’une CCT constituera une prochaine étape pour améliorer la situation professionnelle du personnel d’Epsilon et de DMC. syndicom attend que des négociations salariales collectives prennent place chaque année et que la situation des frais soit améliorée. L’intégration déjà décidée de l’entreprise Epsilon au sein de Direct Mail Company AG soulèvera certainement aussi des questions, qui ne sont pas encore prévisibles pour l’instant. De même, la branche entière de la distribution d’imprimés publicitaires non adressés a besoin d’une solution à moyen terme, qui régule les normes minimales.

Valoriser le groupe professionnel

Avec la nouvelle norme salariale, la Poste se conforme au salaire minimum de 18,27 francs fixé par la PostCom pour rétribuer ses distributeurs-trices d’imprimés publicitaires. Cela montre la pertinence de cette valeur de référence étatique pour les employé-e-s du marché postal. Depuis de nombreuses années déjà, syndicom exige le relèvement de leurs salaires. Matteo Antonini souligne: «Afin de prévenir la précarisation des professions de la logistique du dernier kilomètre, le salaire minimum de la PostCom doit être adapté et segmenté par catégories professionnelles.» Le salaire minimum cantonal à Genève montre que des salaires horaires de 23 francs sont également possibles dans ce secteur sans devoir supprimer des emplois.

Compléments d’information :
Matteo Antonini, membre du comité directeur de syndicom, matteo.antonini@syndicom.ch
Matthias Loosli, porte-parole syndicom, matthias.loosli@syndicom.ch

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